Ðrarhm

De Maryssa : C'est une femme forte qui fait ce qu'elle pense avoir à faire. Il la respecte pour cela. Il reste néanmoins désintéressé de ses activités et, à moins d'avoir un gros contrat visant de près à son entourage ou de se sentir en danger vis à vis d'elle, il ne s'attardera pas sur la question.
A t-il déjà entendu parler du cercle d'Andoxian: D'après ce qu'il a retenu de ses enseignement,c’était une sorte de secte qui à échouer. De part ce fait, il n'y attribut pas le moindre intérêt.
Que pense t-il de la guilde des bâtisseurs: Ils ont en quelque sorte sauver la population dite "magique" , et sont les auteurs de magnifiques créations. Etant lui même friand de beaux paysages, il admire leur travail.
Des êtres humains: De braves créatures, faibles et pourtant si fortes... Ils lui rappellent sa jeunesse... Et qu'il faut se nourrir convenablement.
Lui arrive t-il d'aller sur terre ?: La Terre est un grand espace et c'est le dernier endroit où il a vu Ziefren, il y est donc resté et y restera jusqu'au possible. Bien que méfiants, les terriens ne sont pas si dangereux...
Que pense t-il de la purge de Salem ?: N'étant pas encore né a l'époque, il ne possède que le savoir qui lui a été transmis lorsqu'il était jeune humain, et des informations plus ancienne obtenue de la bouche d'un Ancien Vampire. Il n'a pas d'avis la dessus. Le Passé est passé. Les faibles ont vaincus les forts se croyant superieurs. C'est une leçon qui a dû marquer les mémoires. Il en restera que Croire, c'est Mourir, Savoir, c'est Survivre. L'Indifférence, seule signifie Vivre pleinement.
De l'église ?: Redoutable de part leur organisation, il n'en reste pas moins que c'est une Homme au pouvoir. Seul. Redoutable donc, mais pas dangereux.
Des sorciers: Ils se sentent puissant de par leur effectif et leur pouvoir. Il n'en reste pas moins fragile pour qui sait observer. Destructeurs. Destructibles.

Physique: Ðrarhm est un vampire ayant été vampirisé à l'âge de 23 ans, il est donc physiquement jeune, fin mais musclé. Partons donc du sommet. Son mètre quatre vingt dix est orné d'une tignasse noire grisonnante lui tombant aux épaules. Il possède deux yeux gris, ornés d'un front où perlent quelques discrètes rides et de sourcils discret dont une partie manque à celui de droite, et pour cause, une cicatrice lui barre la joue droite jusqu'à son oreille. Joues qu'il à, de par son état de vampire, d'un gris blanchâtre. Au milieu de celles ci trône un nez légèrement aquilin, surplombant un menton discret recouvert d'une légère barbe naissante. Ce faciès repose sur un cou cerclé d'un collier au bout duquel pend un anneau plaqué or, soutenu lui même par de robustes épaules dans la force de l'âge elles même liant des bras minces mais musclés à un buste sec et souple. Pour compléter ce cadavérique corps, deux jambes agiles et légères offrant une mobilité accrue et conforme aux normes Vampiriques. Tout ceci recouvert généralement d'un grand manteau noir à capuche lui arrivant jusqu'aux genoux, sous lequel se trouve un haut noir moulant et un pantalon gris foncé ample et une paire de rangers. Détails complémentaires, le long manteau possède du côté gauche une manche courte laissant apparaître l'avant bras, sur lequel se trouve une machine complexe lui servant de rangetou. Le côté droit quant à lui à un supplément de longueur ne dévoilant pas même l'ombre des ongles légèrement plus long que la moyenne, pointus et légèrement incurvés de sa main droite.
Souple, agile, gracieux, il se déplace silencieusement et avec vivacité.

Psychologique: C'est un solitaire qui agit majoritairement plus par instinct que par logique. Il n'apprécie la compagnie que très peu s'il ne la juge pas utile et ne possède pas de domicile fixe si ce n'est qu'une roulotte noire sans fenêtre. C'est un vagabond constamment à la recherche d'une quelconque activité. Il a très peu de centre d’intérêt, à savoir principalement la Nature et est perpétuellement à la recherche de Ziefren ou de quelque chose qui puise l'en rapprocher. Il possède une certaine maîtrise de son corps et de ses émotions, lui permettant ainsi d'aller là où il le désire par n'importe quel moyen et sous n'importe quelle circonstance. Il a le temps pour lui et plusieurs autres atouts; il est malin, vif d'esprit et très intuitif.
Personne n'est au courant, ou personne d'encore en vie en tout cas, pour ses subites crises d'angoisses et ses accès de folie.  Ils peuvent être dû, soit à un manque dans le quotidien du personnage ( nourriture, sommeil, etc... ) mais également au fait d'avoir vu ou entendu quelque chose lui rappelant son passé. Plus généralement elles apparaissent à cause d'un réveil inapproprié, cauchemars ou autres, provenant d'un Flash back. ("Quelque chose et Flash back rapportent ici à un événement violent ou particulièrement désagréable.)
Elles se manifestent par une perte brutale de son contrôle sur lui même. Il perd toute capacité à réguler sa force. Oui. Un retour à l'état Primaire Brut. Il devient alors dangereux pour son entourage et pour lui même de part son agressivité.
Pour l'angoisse. Même circonstances mais les Quelque Chose et Flash Back se basent sur un événement effrayant. Dans ces cas là, il est extrêmement sur la défensive. Il n'en reste pas moins dangereux... Un animal acculé est source de danger.

L'Histoire de Ðrarhm n'est pas des plus joyeuse. Tout jeune garçon, il ne vivait qu'avec son père, sa mère les ayant quittés lui et son père pour une vie aventureuse par delà les montagnes que son père lui interdisait de franchir. Il vivait donc dans un petit village dans les montagnes, sur Terre, et s'occupait des troupeaux de chèvres que son père lui avait confiées, ne pouvant plus lui même, de par son accident ( une bête chute dans les montagnes dont il refusait de parler ). Sa vie était monotone, il se levait tôt tous les matins pour aller mener les chèvres paître, s'amusait un peu avec les chiens puis s'en retournait voir son père pour l'assister dans ses tâches et pour ses leçons quotidiennes. N'ayant en effet que peu de temps pour lui même, il préférait le passer à crapahuter des les montagnes et à découvrir d'étonnants et merveilleux paysages. Il n'avait donc, comme vous vous en doutez bien, que peu de vie sociale, et encore moins d'amis. Néanmoins, il préférait cela à une vie commune et casanière... Ou peut être était-ce qu'il n'avait jamais connu autre chose ? Toujours était-il que sa petite vie lui paraissait plutôt intéressante : toujours a la recherche de nouvelles choses, son intellect n'était jamais en manque et son corps se sculptait au fur et a mesure de ses pérégrinations. Jusqu'au jour de ses 23 ans où la curiosité l'emporta, et il partit voir au delà des montagnes que son père lui avait interdit de franchir, oh, rien qu'un peu. Un tout petit peu. Après tout, il devait bien tenir un peu de sa mère... Juste un petit coup d’œil... Un petit coup d’œil qui dura plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu... il s'attarda à ses explorations sur le nouveau monde qui s'offrait a lui et ne s'aperçu que trop tard que la nuit était tombée, qu'il n'avait ni ramener les chèvres,  ni pris ses cours de la journée. C'est avec affolement qu'il s'empressa de retourner chercher les bêtes, qu'il trouva avec grande stupéfaction toutes éventrées et gisant sur place. Il couru au milieu des corbeaux et s'élança vers son village lorsqu'il remarqua enfin la grande colonne de fumée s'élevant de cette direction. Arrivé dur la route, il courut a en perdre haleine sans même porter son attention sur les cadavres humains... ou non jonchant le chemin jusqu'à son village. Apparut alors devant lui son village, où brûlait d'énormes brasiers ayant pris la place des habitations. Arrivé sur la place du village, il se retrouva face ... à un charnier. une multitude de corps meurtris aux visages familiers baignant dans une marre de sang. Il s'approcha doucement, les yeux écarquillés et le regard vide, les mains tremblantes tendues devant lui, ses jambes flageolantes le retenant à peine, la bouche s'ouvrant béatement sans qu'aucuns sons n'en sortent, et tomba a genoux en voyant le visage de son père... posé sur le corps du boulanger. La nausée lui monta soudain et il vomit, mélangeant ses restes au sang répandu au sol.
Il leva la tête au ciel, les yeux en larmes, et hurla enfin toute sa rage et sa tristesse au clocher en face duquel il se tenait... et par la même occasion, vit une ombre à forme humaine aux yeux rouge vifs et brillant installé sur le toit de l'église, qui l'observait. De peur, Ðrarhm tomba à la renverse, lâchant des yeux quelques secondes la forme, et releva la tête dans sa direction, pour ne voir qu'un corbeau qui s'envolait à tire d'aile.
Soupirant, Ðrarhm entreprit de se relever lorsqu'on l'attrapa subitement par la nuque. Il perdit conscience. Il se réveilla plus tard, assis et le dos reposant sur un pilier carbonisé, face à l'église. A ses côté était assis en tailleur un jeune homme aux cheveux noirs mis long, vêtu seulement d'un pantalon en toile noire déchiré et arborant plusieurs dizaines de cicatrices sur son torse, son dos et ses bras. Encore sous le choc et incapable de parler, Ðrarhm avança un bras faible et posa la main sur l'épaule du jeune homme, qui tourna lentement la tête. Son visage était maculé de sang séché sur la partie inférieure et ses deux yeux verts où brillait une malsaine lueur rouge le fixait sans expression. Pris de panique, Ðrarhm le lâcha et tenta de reculer, parvenant seulement a perdre son appuis dorsal et à s'écrouler dans la boue. Le jeune homme se leva, pris Ðrarhm par le épaules et je souleva jusqu'à le regarder droit dans les yeux.
" Et toi ? Me diras-tu où Elle se trouve ? " . Seulement capable de balbutier quelques paroles incompréhensives, Ðrarhm senti dans ses tripes ce qui allait lui arriver... Les larmes lui montèrent aux yeux, et il balbutia un simple "Pourquoi?" . Avant de s'en rendre compte, il avait saisi un bout de bois et avait poignarder au ventre le jeune homme qui le lâcha. Le reflexe se matérialisa sous la forme d'une gifle rassemblant plus à un coup de patte, et toucha Ðrarhm du côté droit de son visage, lui lacérant l’œil jusqu'à l'oreille.
La bouche du jeune homme se tordit en un faible rictus. Ðrarhm se rétabli tant bien que mal, un bras sur le visage et l'autre tendu devant lui en pseudo protection. Le jeune homme s'arracha le pieu qui lui transperçait le ventre en marmonnant un faible " Quelques centimètres trop bas... " . Il jeta en chancelant l'objet, la tête baissée, s'immobilisa quelques instants qui parurent à Ðrarhm une éternité, puis lui fondit dessus, le plaqua au mur le plus proche, avant de lui planter deux crocs aiguisés dans le cou.
La douleur de Ðrarhm fut intense. Son cou lui brûlait et son sang paraissait bouillir. Il sentait son pouls battre dans la blessure de son visage, et il se sentit faiblir, drainé de son sang par cette créature qu avait décimer son village, détruit sa vie... Bouillant de rage et au prix d'un effort surhumain, il parvint à se libérer de sa paralysie et agrippa les épaules du vampire, le repoussant de toute ses forces loin de lui. Ce dernier s'envola littéralement et s'écrasa dans le mur de l'église dans un grand fracas de pierres cassés. Vidé de toute énergie et souffrant d'une nouvelle sorte de douleur, encore plus intense qu'elle en est indescriptible, Ðrarhm vit de son seul œil valide la créature se rapprocher à toute vitesse de lui et avant que Ðrarhm perde conscience a nouveau, lui murmurer :
- Si tu le peux, retrouve moi et retente ta chance. Si tu veux savoir, "Pourquoi".
Puis il se senti transporté et s'évanouit.
Il se réveilla dans l'église et la première sensation qu'il éprouva fut la faim. Une faim insatiable. Et cette odeur de sang si forte... Machinalement, il se leva et se dirigea vers l’extérieur. Il faisait jour et à peine eut il fait deux pas qu' un rayon de soleil filtré par un vitrail le toucha à la main gauche. Sa chair brûla et il recula instinctivement et rapidement avec un feulement dans l'ombre. Sur la chair brûlée de sa main s'était littéralement imprimée la rose que représentait le vitrail. Apeuré et en colère de ne pouvoir bouger, Ðrarhm se recroquevilla dans un coin de l'église et essaya de se rappeler. Il n'y avait dans son esprit qu'un grand trou noir. Il ne se souvenait plus qui il était, pourquoi était il là... Plus moyen de penser a quelque chose tant sa faim était grande. Il passa donc la journée à regarder sa main cicatriser doucement, gardant néanmoins la trace de son passage à la lumière.
La nuit tombée, il s'aventura prudemment hors de l'église et fut instantanément rappeler à l'ordre par son ventre et son nez. Il courut jusqu'à la marre de sang, se mis a quatre pattes et se mis à aspirer instinctivement  le sang qu'il pouvait atteindre.
Finalement repus, il se redressa, toujours a quatre pattes, et regarda son reflet dans le sang. Un jeune homme a la chevelure paraissant claire dans le reflet ensanglanté, deux yeux de couleurs différentes et une bouche ornée de deux dents pointues couvertes de sang poisseux.
Soudain, tout lui revins. Il se rappela son départ, sa découverte, sa frayeur, ses chèvres, les cadavres... son père... et ce mystérieux homme qui se trouvait être un vampire. Son père lui avait donner quelques leçons sur les créatures qui peuplait le monde et il avait lu suffisamment d'histoire pour reconnaître les caractéristiques d'un vampire.
Se dégoûtant lui même d'avoir poser les lèvres dans le liquide poisseux de vie de ses propres connaissances, il compris alors qu'il avait été vampirisé et se souvint.
"Si tu le peux, retrouve moi et retente ta chance. Si tu veux savoir, "Pourquoi""

Hurlant sa rage au ciel, il se jura de retrouver cette homme et de mettre au clair cette histoire. Pourquoi lui? Pourquoi son village?

Depuis lors, il hère à la recherche de cette homme qui a donner la chance de pouvoir savoir pourquoi il lui a tout enlever. Ironique n'est ce pas ?

Découvrant et aiguisant ses nouvelles capacités, il parcours le monde en jouissant de sa longévité pour apprendre ce qu'il ne connait pas et chercher tout ce qui pourrait le rapprocher de cet homme, qu'il a nommé "Ziefren" , un ancien mot signifiant "Père" dans un dialecte oublié de son village.

Il survit en travaillant pour tous, évitant néanmoins au plus possible les approches avec les humains, de peur de se nourrir avec trop d'avidité. Et puis, ses crises l'en empêche et il peut devenir dangereux pendant ses pertes de contrôle, et il le sait.