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 Lokes Eirhn

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MessageSujet: Lokes Eirhn   Lokes Eirhn EmptySam 22 Mar - 17:26


 Lokes Eirhn

« Seuls les faibles mettent des années à s'affranchir d'une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu'inventer un plaisir.  »




Âge: 834 ans
Alignement: Faut vraiment ? Genre vraiment vraiment ? Neutre. Ténèbres, Chaos. Cela dépend du moment. De l’état de mon esprit et des gens qui m’entourent.Il m’arrive d’aller vers la Lumière mais cela ne dure jamais vraiment
Métier: Bâtisseur et conseiller, surtout pour les pauvres hères qui savent pas quoi faire..
Sous-cathégorie: Nhaudar. Mon père était de la Lumière, ma mère du Chaos.
Guilde des bâtisseurs: Yep.

Signes particuliers: Une petite cicatrice en forme de croix sous l’œil gauche. C’est le signe le plus particulier et le plus visible, d’autant que l’ai rendue plus attrayante en l’accordant à la couleur de mes cheveux. Noire.
Et ma main gauche qui est blessée, malade, plus sombre que le reste de la peau, aux veines saillantes et effrayantes, à la peau trop sensible et douloureuse. Constamment cachée sous un gant.


Dons: Polymorphie supérieure (corps) :
Spoiler:

Cœur (esprit et corps) :
Spoiler:

Prémonition (esprit) :
Spoiler:

Matérialisation (bâtisseur) :
Spoiler:

Magie:
Nécromancie :
Spoiler:

Magie lunaire :
Spoiler:


Ce que votre personnage pense...
De Maryssa : J'ai eu ma chance de travailler pour elle. Sans que l'on demande mon avis. Disons simplement qu'elle s'est montrée persuasive et que j'ai obéit. J'ai détesté cela. Violemment. Je garde à son encontre un sentiment assez amère.
A t-il déjà entendu parler du cercle d'Andoxian: C'est un nom que j'ai entendu. Mais dont j'ignore la portée réelle, difficile donc de porter un avis.
Que pense t-il de la guilde des bâtisseurs: Que puis-je dire, si j'en fais partie ? Sympa ? Sans aucun doute. Mais je préfère rester seul qu'en groupe.
Des êtres humains: Des créatures fragiles et fascinantes. Je les aime. Que dire de plus ?
Lui arrive t-il d'aller sur terre ?: J’y ai vécu un long moment. Maintenant que le monde a changé, je ne ressens plus la même plaisir.
Que pense t-il de la purge de Salem ?: 1692. J’étais là. Tout le monde connait cette purge, tous les sorciers ont un avis mais tous n’y ont pas assisté. Sarah Good, Sarah Osburne et Tituba. Tout commença avec elles. De pauvres femmes qui n’avaient rien demandé, encore moins Tituba, esclave d’un type détestable. Et à l’époque, il n’y avait pas vraiment de procès et tout dérapait. Sarah Good avait accouché en prison et je me suis arrangé pour récupérer l’enfant afin de m’en occuper. D’autres accusées enceintes défilèrent, et ils attendirent l’accouchement avant de les pendre. Je ne pu rien faire pour prendre les petits. Je ne pu aider qu’une femme à s’en sortir, distillant le doute dans l’esprit des accusateurs. Faustine Jeanne. Et elle était bien une sorcière.
Ce que je pense de tout ça ? Les humains ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Ils détruisent ces choses, inconscients du mal qu’ils font, ou s’en réjouissant. J’aime les humains. Mais je ne leur pardonne pas. L’idiotie n’est pas toujours une excuse.
De l'Eglise ?: J’en garde une rancune plus que tenace. Elle n’est pas belle, elle n’est pas utile, et elle cache tant d’horreurs que je me demande encore comment les humains peuvent lui faire confiance et se tourner vers elle lors des moments Sombres. Oh. Bien sûr. Parce qu’elle cache la vérité. Mais je la connais, je l’aie vue. Pas autant que certains, mais assez que pour lui cracher dessus sans penser que mon âme en sera damnée. De toute manière, je sais ce qui m’attend à la fin. Et l’Eglise ne sera pas responsable de ma chute, elle n’aura pas ce petit plaisir.
Des créatures magiques: Je dirais que cela dépend de la créature. Sérieusement, il est absurde de craindre un familier, mais je ne me sentirais pas rassuré devant un lycan en pleine lune ronde.


Description...

Physique: J’ai été connu par le passé pour bien des choses. Au début de mon existence, pour mon indifférence face à ce qui se passait devant moi. On pourrait me prendre donc pour quelqu’un ayant de la carrure. Quelqu’un de grand et d’impitoyable. C’est faux. J’ai un visage d’une douceur exemplaire, de celle de ces aristocrates à la peau parfaite. Juste pour le visage. Et même là, on voit clairement la marque du passé. Si je souris, mes yeux continuent de porter les fantômes du passé, donnant une profondeur étrange à ces orbes d’un vert lumineux. Sous l’un d’eux se dessine une croix, petit cadeau de l’Eglise dans une tentative de me faire expier mes fautes.

Je possède des cheveux noirs, mi-longs, encadrant un visage pâle. Je mesure je pense, de le mètre quatre-vingt pour un poids normal. Je continuerai sur la lancée de la chair, et si mon visage a été épargné par le temps et les blessures – ou presque – ce ne fut pas le cas du reste de mon corps. On aurait simplement dit que tout ce qu’un corps pouvait subir, je l’ai tenté. Ou subit, au choix. Il y a cette main droite, aux doigts longs et fin, aux ongles qui semblent manucurés. Une main presque, je dis bien presque, féminine. La peau est douce, l’intérieur du poignet, sensible. C’est une invitation d’y porter ses lèvre, de le garder dans les mains d’une ou une autre pour le protéger. Et puis il y a l’autre main, rarement découverte car elle porte la preuve de ma dérive et brisure de mon esprit. J’ai touché à l’art nécromant et j’en ai payé le prix. Ma main est blessée, impossible à soignée. Je suis parvenu à résorber un peu le mal, mais le gros reste là. L’horreur est moindre, mais on devine la douleur que cela dit être. On devine que se ne fut ni n’est encore agréable. De la chaire craquelée, vieillie et noircie, pourrissante, je ne garde qu’une chair un peu fripée, parcourue de cicatrices et de stigmate, légèrement plus sombre.

Le reste de mon corps porte essentiellement les traces de mon passage à la Question. Je garde également une faiblesse au bras gauche, souvenir de la torture odieuse visant à me les déboiter.

Je crois pouvoir dire que j’ai un visage que l’on remarque. Je suis beau de nature, héritage de ma mère qui fut une créature divinement belle. Mais j’aurais pu passer inaperçu, au lieu de quoi, la douceur constante de mon visage attire les regards. Une douceur qui parfois s’efface, prenant la couleur de mes émotions que pourtant, je tiens bridé.


Psychologique: Je pense que la psychologie est une chose mouvante. Je suis né dans une époque de crise et cela n’a jamais changé. Je suis le fils d’une femme fondamentalement mauvaise et je me suis surpris à toujours vouloir lutter contre cet héritage. Au début cela se marquait par une totale indifférence face aux horreurs qui se jouaient devant moi. Puis par une lassitude de tout ce qui se passait, du désir de ma mère à me faire devenir comme elle. Ensuite, apprendre que je pouvais être bon, aux côtés de mon Epouse. J’ai appris à aimé, immensément, inconsidérément.

Cela m’a appris une chose : je suis calme en apparence, mais en moi se joue une bataille constante entre la colère et l’envie de bien faire. De prouver qu’Eden avait bien vu en moi, que je pouvais être bon. Et je sais que je ne suis plus très… sain. Tenter de réanimer ma Douce a créé une brèche dans mon esprit, puis la perdre une seconde fois à totalement arracher une partie de ma raison. Cela se traduit essentiellement par une peur confondante de m’engager durablement dans une relation. Une envie totale de réduire en miette ce qu’il y a de plus beau dans ma vie, que je construis lentement de mes mains. Le briser pour ne pas risquer de le perdre plus tard. Seule ma fille adoptive est exempte de cette partie de moi.

Je suis aussi cruel, cruel mais juste. Je sais donner de secondes chances, je sais pardonner une fois. Pas deux. Jamais deux. Si l’on offre un moyen de changer, de se repentir, il fut la saisir et changer. Je suis loyal, dans le sens où je ferais toujours mon possible pour aider et protéger les gens que je respecte et qui le mérite. Mais je ne suis pas fidèle. Parce que la fidélité entraîne une autre émotion, un aspect de la relation que je ne suis pas prêt à revisiter. Dans la même vaine, je ne me montre jamais jaloux. J’étouffe le mal et le chagrin qui peuvent naître et j’apprends à aimer cette trahison. Je la retins. Rancœur ? pas vraiment. Vengeance, oui, pour ceux qui s’en prenne à ce que je considère comme important.

J’aime et je déteste avec passion, mais rapidement, j’étouffe tout cela, par crainte sans doute que l’on puisse l’utiliser contre moi. Je ne pense pas être fort d’esprit, mais au vu de ce que j’ai traversé, et comment je suis aujourd’hui, je crois pouvoir dire que oui, j’ai une volonté. Une forte volonté qui se traduit par un charisme certain, calme mais confondant.



Son histoire...


Les formes d’une vie.
De ta vie, de la mienne, de celles que j’ai tentées de nous créer pour faire naître ce qui semblait oublié.
Un objectif lointain auquel je m’accrochais telle une âme en peine. J’errais oui, mais j’acceptais mon sort car je croyais. Je continuais d’y croire, pour nous, et surtout pour toi. Rappelle-toi du bonheur immuable que nous avons atteins ensemble, en trouvant la vérité, en l’acceptant et en nous l’appropriant. Deux cœurs battants à l’unisson et murmurants la même chanson. Unis par le secret et la beauté, un lien qui pouvait se former et qui malgré sa solidité était vouer à brûler, tel l’amour qui nous consumait.
Oui nous aurions dû fermer les yeux, tourner le dos et marcher en des chemins inverses mais le destin est aussi cruel que la vie. Un regard a suffit à nous damner, à faire que jamais nous ne puissions nous quitter.

Mais crois-en demain comme aujourd’hui je crois en ton chagrin. N’oublie pas que jamais je n’ai cessé de veiller sur toi, âme perdue, sœur de mon spectre fané. Oublie qui tu es. Oublie qui je suis. Souviens-toi juste de ce que fut notre vie. Rappelle-toi que pour toi, j’ai allumé le monde des couleurs de l’espoir. Souviens-toi… Souviens-toi de cette espérance. Ne plie pas l’échine car tu briserais tout ce que nous avons érigé. Remémore-toi le passé mais vis aujourd’hui, pense que notre aventure n’est pas terminée, que la tienne est toute tracée, devant, que si mon chemin prend un autre tournant, je serais toujours avec toi.
Oublie qui tu es. Oublie qui je suis. Souviens-toi juste de ce que fut notre vie. Rappelle-toi que pour toi, j’ai allumé le monde des couleurs de l’espoir. Rappelle-toi que pour toi, j’ai donné ma vie.

****

Année 1180. Telle est là date qui me vit naître. Quelque part dans les terres sacrées de l’Orient, où le soleil fait danser les éclats des richesses et où le ciel se pare des robes les plus majestueuses. Suis-je issu de cette culture ? Mère était-elle l’une de ces femmes se couvrant le visage et priant dans le sable, pleurant lors du départ de son époux ? Je l’ignore, je sais seulement que Mère n’était pas de ces femmes à pleurer. Elle était magnifique, de ces beautés qui ne sont pas humaines et qui charme l’âme. Elle était terrible, aussi cruelle qu’elle était belle. Aucune pitié, aucune bonté. Tout se monnayait chez elle et sa fierté était grande. Je crois pouvoir dire sans me tromper que son cœur était gangrené et qu’elle n’aimait personne, car l’amour est un sentiment de bonté et… et vous l’avez compris, elle n’était pas bonne. M’aimait-elle ? Je crois qu’elle voyait en moi un outil qui saurait l’aider dans un avenir plus ou moins proche.

Elle ne me parla jamais de mon père, me disant simplement qu’elle avait obtenu ce qu’elle voulait de lui et… et je pense qu’elle fit comme ces créatures que l’on nomme communément Mante Religieuse. Je voyais aussi dans son regard chargé de dégoût qu’elle haïssait cet homme de toutes les fibres de son corps, ce qui me poussa à croire que l’homme en question était son opposé. Je ne compris que plus tard ce qui avait poussé cette femme à offrir son corps à un homme qui la rebutait tant. Et j’avais raison de penser qu’elle ne voyait en moi qu’une donnée dans une équation. Je devine que cela avait à voir avec mes dons et ma capacité de compréhension inné de la magie. Mais revenons à cette période. Elle est celle qui vit arriver sur les terres saintes, des hordes d’hommes venus d’un autre monde, d’une autre civilisation, espérant conquérir une terre qui n’était pas la leur en brandissant un idéal qui n’était pas le leur. Je découvris en même temps que les premiers massacres, ce que pouvait engendrer une idéologie.

J’étais jeune, j’étais… non, je n’étais pas naïf. Vivez avec une mère pratiquant de la magie noire et vous apprendrez à relativiser. Alors lorsque les premiers cris s’élevèrent, lorsque les premiers chants s’entonnèrent, je compris une vérité : le mal naissait dans le cœur des hommes aussi aisément que le doute.

J’avais six ans lorsque je commençai l’étude de la magie. Peut-être est-ce jeune, mais mère affirma que c’était l’âge idéal, que la lune était dans son alignement le plus parfait avec Mars et… dois-je vraiment me souvenir de cela ?

Les années passèrent. Mère resta intransigeante face à mon étude. Elle me présentait bons nombres d’ouvrages concernant la magie noire et interdite, tout n sachant que je répugnais à y toucher. En cachette, si je puis dire, je pu trouver des références, d’autres livres et une autre magie, plus naturelle, plus saine et plus ancienne. La magie Lunaire. Je me heurtai néanmoins à une difficulté nouvelle : la connaissance qu’elle exigeait, celle des cycles de la lune, la position des astres et tout cela. En plus de l’obligation d’avoir un point d’eau tout proche. Je délaissai rapidement l’apprentissage que me voulait voir suivre Mère, pour me consacrer à cette passion, y excellent rapidement. Du moins, en terme théorique. Cela agaça ma génitrice. Mais constatant ce que je pouvais faire et les possibilités à venir, elle consentit à me laisser.

J’appris les formules, les cercles, les sortilèges. J’appris à contrôler lentement mais sûrement tout cela, ainsi que l’apparition des dons. Puis l’an 1348 sonna. Une époque noire, une époque de douleur et de mortalité. Connaissez-vous cette date historique ? Connaissez-vous l’horreur qu’elle apporta dans les rues du monde ? Une épidémie monstrueuse qui toucha principalement les européens et décimant en vérité, près de 46% de sa population. Mais c’est en Asie Centrale que tout commença, là-bas que tout émergea, permettant d’emporter la maladie jusqu’aux contrées où je résidais. Les Mongoles, parmi les premiers peuples infectés, balancèrent les cadavres des leurs par-dessus les murailles de leurs ennemis. La maladie se propagea. Les infectés devinrent légions et l’horreur commença.

Cette période… Je rencontrai Eden à cette époque, deux ans avant la grande épidémie. Une jeune fille de quatorze ans, fraiche, juvénile, magnifique. Humaine. Mère ne vit pas d’un bon œil mon rapprochement avec cette créature éphémère mais j’en avais cure. Je m’éclipsais pour retrouver la belle, lui faire la coure. J’étais peu dérangé par la différence d’âge, pas plus physique que réelle. C’était courant à cette époque. J’étais également conscient que je devais rapidement convaincre les parents de la petite de me laisser l’épouser, car elle avait déjà ses premières pertes et donc en âge d’enfanter. Elle était « vielle. » Et sa candeur, sa beauté était la convoitise de plusieurs autres hommes, dont un qui fut particulièrement difficile d’évincer. Il avait dépassé la cinquantaine, il avait un commerce florissant et s’il n’était pas riche, il avait au moins un capital conséquent. Je dû me montrer très… persuasif.

Dès qu’il fut évincé, le reste se passa très simplement. Eden devint ma femme, je possédais une maison simple qui suffisait à nos besoins. J’aimais sincèrement mon épouse, d’une façon totale et entière. Je la lassais en dehors de la magie, ne lui fis jamais part de mes dons, désireux de la protéger d’un secret qu’elle pourrait porter, qu’elle accepterait, mais qui saurait la mettre en danger. Il me fallu un moment avant d’accepter de consommer le mariage, non que son corps ne m’intéressait pas, mais je craignais ce qui en découlerait. Le problème est que, les mois passant, Eden s’affirma devant moi, devenant plus… merveilleuse que jamais, et me mit devant un fait : si je l’aimais, je me devais de l’aimer entièrement. D’autant qu’elle ne saurait encore cacher longtemps mon manque d’attention pour sa fleur.

Les mois passèrent et Eden lentement commençait à paniquer. Peu importe combien je puisse l’aimer, l’adorer où l’aduler, peu importe que je la rassure, elle entendait les rumeurs, les racontars de gens jalousant notre bonheur et notre vie. Eden était jeune, elle était fondamentalement bonne et elle m’aidait à le devenir également. Elle m’apprenait le prix de la vie, la beauté de celle-ci. Elle m’aidait à posséder des sentiments humains. Et elle était si exposée aux langues fourchues des autres femmes qu’elle en vint à douter d’elle. De sa beauté, de sa force et de sa fertilité. Plus le temps passait, et voyant son ventre rester plat, elle commençait à ressentir le doute. Penser qu’elle avait fait quelque chose de mal. Elle restait enfermée dans notre chambre, à prier. Comme si cela pouvait aider. Elle se remettait en question, et lorsqu’elle se représentait devant moi, c’était pour redoubler de générosité.

Je me moquais d’avoir un enfant, cela ne faisait pas partie de mes priorités, mais cela tenait à cœur mon Soleil, aussi je fis en sorte de l’emmener voir plusieurs médecins, qui tous lui assurèrent qu’elle était parfaite. Pas rassurée, je dû trouver un autre moyen, et eut recours à la magie. Oh, rien de bien méchant, rien de bien compliqué non plus. Le tout était de simplement être observateur. Je préparai un filtre pour accroitre sa fertilité, attendis exactement deux jours après la fin de ses pertes et le lui fit boire en guise de « somnifère. » J’attendis trois autres jours avant de lui proposer de réessayer.

Un mois plus tard, elle vint me trouver, le visage comblé de bonheur en me disant qu’elle avait du retard, que dieu l’avait entendu. Et plus les semaines passaient, plus son visage rayonnait. Elle passait son temps à se regarder dans le miroir, tournait sur elle-même pour contempler son entre s’arrondir et je regardais cela avec tout le bonheur qu’une personne peut ressentir en voyant celle qu’il aime être aussi heureuse. Puis la rumeur nous parvint. Et après la rumeur, la vérité. Elle vint entacher le visage souriant de ma Beauté, souillant sa joie et entachant son innocence. Même enceinte, elle sortit. Même enceinte, elle jura d’aider les pauvres hères qui souffraient et mourrait. Je ressentais cela avec une horreur accrue, d’autant que… je savais ce qui allait se passer. Et je le refusais de toute mon âme.

Puis le drame. Mon amour, l’infection qui la ronge et mon incapacité à pouvoir la sauver. Je ne maitrise pas assez le don de guérison pour la sauver, pas plus que je ne maitrise correctement la magie pour la soigner. Tout juste est-ce si je parvins à soulager sa souffrance. Et le Fin. Son corps aminci, sa chair pâle et par endroit devenu verdâtre et tiré, des grosseurs menaçant d’éclater et son ventre abritant toujours notre enfant. Puis la haine sans commune mesure pour la vie qui m’arrachait le seul être auquel j’aurais aimé croire pour l’éternité, le refus d’accepter la réalité et ma promesse de la ramener.

J’emportai son corps rapidement près d’une source d’eau pure, je dressai un autel sur lequel je la posai et entrepris de disposer les bougies, l’encens et pierres de la bonne manière, je traçais les arcs, versai le sel et la poudre, et versai des cristaux broyés sur le corps de mon aimée. Je me postai non loin, entonnant le sortilège visant à garder son corps tel qu’il l’était à présent. J’étais conscient que cela ne serait pas éternel, aussi je me devais de réagir rapidement.

Les jours qui suivirent, je retrouvai le livre de magie noire qui m’intéressait. Une magie sombre et malfaisante, un arcane qui n’était pas oublié mais qui aurait dû rester caché. Je mémorisai ce dont j’avais besoin et acquit le matériel. Je relançais le sortilège de préservation du corps dès qu’il s’amenuisait, et continuait à côté les préparatifs, attendant le bon moment. Je vivais dans un état second, gouverné par la douleur, une tristesse sans commune mesure. J’étais prêt à commettre un acte abominable si cela me permettait de vivre encore un peu avec elle.

Je fis couler de l’or dans un réceptacle afin de créer un anneau. Sur celui-ci je gravai sur la partie extérieure ces noms : Brimer, Suburith, Tranauit et sur la partie intérieure trois autres: Lyroth, Beryen, Damayn. Un dimanche, avant le lever du soleil, j’emportai cet anneau et le posai dans une source durant cinq jours. Je ne risquais pas de le perdre : personne ne venait, trop occupé à crever. Je repris l’anneau et le sixième jour, le posai sur une tombe, le laissant reposer tout le vendredi et samedi. Dimanche, à nouveau, je revins avant le lever du soleil, dans un lieu sombre. Je traçai un cercle, et gravai les noms, et récitai les paroles latines que j’avais étudiées. Dans le cercle, je vis apparaître six esprits qui me demandèrent où était l’anneau et je le leur indiquai. J’étais terrifié mais résolu. Et lorsqu’ils disparurent, emportant l’anneau avec eux, je fus soulagé. La première partie était simplement faite.

Je patientai cinq autres jours où je dus faire face à la colère de ma mère. Elle connaissait les arcanes sombres, elle connaissait la puissance de la magie que je tentais de dompter. Et elle puait la peur à plein nez. Elle utilise la magie noire, mais la nécromancie était un art qu’elle ne touchait pas, trop abominable, parce que cela jouait avec des forces simplement incontrôlables.

« Toi qui crache sur la vie, tu oses me faire la morale ? Je vais t’annoncer une vérité Mère : ce que tu crains, je le ferai. Ce qui est mal à tes yeux, je le ferai. Je deviendrai l’amant de la mort, je serai son maître, son immortel. »

Je n’aurais probablement jamais prononcé ces mots si j’étais dans mon état normal, mais depuis quelque temps, mon esprit était la porte ouverte aux cauchemars, aux murmures terrifiants me demandant de faire ceci ou cela. Depuis que j’avais remis l’anneau, je voyais de temps à autre, des êtres qui n’étaient pas vivants, marcher auprès des vivants. Et dans cette époque régie par la Mort, les spectres devenaient courants, et les yeux avides et horrifiants se posaient sur moi, éveillant une peur primaire dans le fond de mon cœur. Mais je ne pouvais simplement abandonner. Alors le sixième jour, avec la dague que j’avais utilisée pour graver les noms, je revins et en direction du Sud, je récitai d’autres mots latins. Quatre fois, pour chaque direction de l’étoile directionnelle. Le Cavalier Noir apparut en direction de l’Orient, et se plaça dans le cercle, et sa voix venue d’outre-tombe me vint, glaçant mon sang, faisant résonner dans ma tête les milliers de hurlements d’âmes agonisantes. Je forçai ma parole à être claire et prononçai les mots. Il me tendit un nouvel anneau et je le mis à mon doigt, et le Cavalier disparu. Je sortis du cercle et le détruisis entièrement.

Je vis lentement le doigt portant l’anneau pâlir, puis la peau se flétrir. Je recouvrai la main malade d’un gant et retournai dans ma demeure auprès d’Eden. Je le sortilège éloignant la pourriture de son corps et retirai le gant, regardant avec horreur la pourriture qui mangeait lentement ma main, avançant vert mon poignet, traçant des sillons sombres dans ma chair pâle. Je retirai l’anneau, me retenant de hurler de douleur en sentant la peau venir avec, en sentant le pouvoir couler et s’arracher de mon être… Et tremblant, je passai l’anneau au doigt d’Eden, et j’attendis une heure avant de voir son corps reprendre vie, sa respiration reprendre et sa chair rester pâle.

Elle vivait et ce que j’avais donné en échange de sa vie, ce que j’avais offert au Cavalier et aux six esprits, n’était rien d’autre que la vie de ma mère et une partie de ma santé mentale.
Elle… vivait. Mais ne souriait plus. Ou très rarement. Je devais l’aider à manger, et lui rappeler les choses simples de la vie. Je lui rappelais que nous attendions un enfant et son regard tombait immanquablement sur son ventre proéminent et son sourire revenait, durant un instant.

Je nous fis quitter l’Europe et l’infection avant l’accouchement. Je nous fis aller à Milan, ville la plus proche et épargnée par la peste. Je fis appel au meilleur médecin pour elle, et l’accouchement se déroula… dans la douleur. Il fallut découper une partie de son ventre pour sortir l’enfant et… peu importe. Elle survécut. L’enfant en revanche… Eden ne voyait pas que ce qui était sorti de ses entrailles n’était… ne pouvait être notre enfant.

Sans la peste, sans la mort et la résurrection d’Eden, nous aurions eu une fille. Elle insista pour l’appeler Melody, et j’y consentis. Même si je répugnais à donner une chose à la monstruosité. C’était un être issu d’un mort revenu à la vie, il n’avait reçu ce qu’il fallait pour son développement, et le sortilège lancé pour préserver le corps d’Eden avait mal préservé le sien. Il était mort dans le ventre de mon épouse et lorsqu’elle revint à la vie dans l’état où elle m’avait quitté, l’enfant avait suivi. Mais je n’avais demandé qu’une vie. Une âme. Celle d’Eden. L’enfant, je n’y avais pas songé, même si je l’aimais. Je n’avais pas pris en compte cette donnée. Et maintenant le corps de ma fille n’était ni vivant, ni mort. Il respirait, voyait, mais ce n’était qu’un corps sans âme. Et je dus faire ce qui devait être fait pour ne pas laisser cette créature être le réceptacle d’une âme corrompue.

La perte de Melody attrista évidemment Eden. Et je redoublai d’efforts pour la préserver, lui rappeler ce qu’elle était. Elle eut Dix-sept ans lorsqu’elle mourut pour de bon. Tant qu’elle portait l’anneau, la mort se tenait à l’écart. Mais cela ne signifiait pas qu’elle était à l’abri du danger. Elle se fit agresser par un groupe d’hommes peu scrupuleux, et même avec mon ordre de fuir, elle réagit trop tard. Ils nous volèrent prirent ce qu’il y avait de valeur et je ne pus même pas réagir et… J’avais juré de ne pas utiliser de magie devant elle. Mais sans l’anneau, son corps chuta, son âme, ancrée par l’anneau, se déchira et disparu pour de bon, emporter par je ne sais quelle créature de l’au-delà. Son corps rattrapa le temps qui lui avait été volé en tant que mort, et en quelques longues minutes, je vis la décomposition la marquer. Je crois sincèrement que jamais je ne hurlai plus fort. Et aussi longtemps.

***

Je passai les années suivantes dans un état quasi léthargique. On m’enferma un temps dans un hôpital pour aliéné, où l’on tenta de me soigner. Mais mes hurlements la nuit ne faisaient qu’empirer, malgré les calmants. Je murmurais des choses étranges dans une langue étrange. Je commençais à inquiéter les autres pensionnaires, puis lentement les soigneurs. Lorsque je commençai à glousser, ils jugèrent que j’étais guéri. En vérité, mes propos, comme quoi des âmes s’amusaient à faire des farces ne leur plaisaient pas. Surtout quand des choses étranges se produisaient. En me libérant, ils estimaient que tout rentrerait dans l’ordre. Je fus donc libéré et… et je dus trouver quelque chose pour remonter la pente.

Les années qui suivirent, j’appris à contrôler le don de polymorphie, et je compris que je pouvais aussi changer de genre. Il me fallu longtemps avant d’y parvenir. Je vécu quelques mois ainsi, et se fut revigorant. Se faire courtiser, se faire regarder, reprendre à zéro. Je rencontrai Lawrence à cette époque, homme charmant qui s’il me désirait, ne chercha jamais à pousser les contacts. C’est à ses côtés que je pus lentement oublier et sourire à nouveau, même si on voyait encore flotter sur mes lèvres les fantômes du passé. Durant ces quelques mois, je fus une femme entretenue. Il me courtisait, m’offrait ce que je désirais, m’emmenait dans le monde et m’aidait à le comprendre. Il s’amusait à me montrer des tours de passe-passe et cela particulièrement, m’amusa. Il le savait et en joua. Ce qui fonctionnait si bien entre nous était notre compréhension mutuelle du besoin de l’autre. Nous étions présent l’un pour l’autre, mais disparaissions souvent avant de nous retrouver, naturellement, reprenant là où nous nous étions arrêtés. Puis je disparu.

Je repris ma forme d’homme, laissant tomber le sortilège qui me maintenait ainsi. Je continuai à vivre, traversant les âges, continuant à apprendre. Lentement, je commençai à tenter de racheter mes fautes, guérissant les uns et les autres. Lentement je me fis un nom, guérisseur miraculeux qui ne demandait rien à personne.

Puis Salem. Et ce que vous savez de cette ignominie. Et des hurlements, et des tortures et des procès truqués, et de mes sœurs de magie qui furent assassinées, pendues, brûlées, massacrées. Et mes tentatives de les sauver, sans succès. Le regard des gens, leurs soupçons, mais j’étais un homme, homme respecté et intouchable. J’aurais aimé sauver l’esclave qui était une femme bonne et douce, dont la peau sombre était l’exotisme dans cette contrée de sauvage. Cette femme qui tentait d’amuser les enfants du maire avec une fausse sorcellerie. Cette femme fut pendue et innocente. Il eut Sarah Good, enceinte. Je recueillis l’enfant, une fillette que la mère voulu sauver. Annah, seul chose qu’elle garda de sa mère. Elle fut pendue, mais l’enfant fut sauf. Comprenant que je ne pouvais rien faire de front, je commençai à semer le doute dans les cœurs, dans l’ombre. Je pu ainsi sauver une seule femme. Faustine Jeanne. Je partis avec elle et Annah. Nous ressemblions à un couple, avec une enfant, mais en vérité, elle me devait la vie et ne restait que pour s’acquitter de sa dette. Elle m’aida dans la lourde tâche de s’occuper de Annah.

Nous fûmes sur les routes un long moment avant de nous établir dans une ville qui nous semblait paisible. Je découvris un jour Faustine enseigner la magie à Annah, qui avait reçu le don de sorcellerie de sa mère. Et si je le savais, j’avais choisi de l’ignorer, pour préserver sa vie dans ces temps troublés. Hors de moi, je perdis le peu de contrôle que j’avais mis tant d’années à rassembler. Je la chassai, lui faisant comprendre que je ne désirais plus la voir. Jamais. J’appris plus tard qu’elle fut mise au bûcher pour pratique de la sorcellerie. Et cela me fit ricaner. Elle avait été stupide : je l’avais sauvé une fois, je pensais qu’elle aurait compris que la pratique demandait de la discrétion ces temps-ci. Si elle ne le faisait pas, elle méritait de brûler.

Ce fut ensuite mon tour. 1670. Annah avait huit ans. Elle ignorait tout de mon passé, elle ignorait tout de son héritage et des circonstances de sa naissance. Mais ma longévité fut ce qui me fit tomber. Un aristocrate, féru de peinture, de documents, de témoignages fit une découverte. Il trouva des passages me mentionnant, me décrivant, il trouva des représentations de ma personne et un portrait de moi et Eden. Je fus arrêté et enfermé, puis mis à la question.

Les hommes d’église, et surtout les aristocrates, furent inventifs pour me faire avouer, mais les premiers jours, tout ce qu’ils m’arrachèrent furent des rires. Et je leur expliquai qu’ils ignoraient tout de la douleur. Je crois que mon esprit avait encore déserté les contrées de la normalité. On me soumit entre autre au piquage, à l’estrapade, et en dernier recours, à la vierge noire. C’était les tortures les plus utilisées et celles qui conduisaient immanquablement au bûcher. Et tout ce qui me retint de parler, d’avouer ou d’inventer, fut le souvenir de Annah, et surtout, de la certitude de ce qui m’attendait dans la mort.  

Et un soir, les bruits, les cris la peur. La rumeur d’une attaque, et moi qui attend, qui rassemble mes forces avant l’exécution dans quatre jours. Lassés d’attendre mes aveux, ils ont décidé de les inventer. C’est plus facile et plus rapide. Et puis le manque de nourriture, parce que sérieusement, ils se sont fait attaquer, des prisonniers manquent à l’appel. Et la nuit suivante, moi. Devant un loup, majestueux, à la robe claire. Qui putain, tente de m’emmener. Mon refus, catégorique, et sa fine oreille. Il ne m’écoute pas, si tant est que cette chose puisse me comprendre, et moi qui me débat mais qui n’ait pas le choix et enfin la réalité que je ne suis même plus dans mon monde et mon esprit qui déserte totalement mon corps. Epuisé, à bout de force, de volonté, de tout, agenouillé devant la créature, occupé à supplier.

Avez-vous déjà entendu ce genre de voix ? Celle qui brisée, demande qu’on nous ramène face à la mort. Ca lui importe peu de mourir, car pour elle, elle n’a déjà plus de vie. Face à ce loup, abandonnant fierté, honneur, courage ou tout ce que j’avais pu un jour incarner, je l’oubliai pour me souvenir d’une vérité : ma fille, ma douce petite fille était seule. Et je ne pouvais l’abandonner, même devant ma mort, même devant ce loup et l’implacable force qu’il pouvait représenter, la barrière qui se dressait.

« Je ne peux pas « ! laisse moi ! Elle a besoin de moi. Elle a besoin de moi ! »

Et ma voix qui se brise, dans un murmure et qui répète que mon bébé, ma fille, allait mourir si je la laissais. Et ma terreur qui assassine mes sensations, annihile ma douleur physique pour ne garder que celle qui est purement mentale. Je ne ressentis aucune peur lorsque le loup s’approche, semblant comprendre ma douleur. Avec son museau et une douceur qu’il n’aurait pas dû être à même d’avoir, il me redressa le visage, posa son museau humide contre ma joue, puis laissa glisser sa joue poilue et soyeuse contre la mienne, dans ce qui ressemblait à s’y méprendre à un câlin. Puis il se recula, et… et partit.

Ce fut… le plus long moment de mon existence, où peu s’en faut. Lorsqu’il revint, avec Annah endormie sur son dos, j’oubliai tout ; je me suis relevai et je l’ai récupérée, la serrant étroitement contre moi, remerciant… vous pensiez Dieu ? Non, celui-là, s’il existait, n’aurait pas accepté que les horreurs que l’on commet en son nom se produisent. Je remerciai le loup. Ma main glissa dans son pelage et là où j’aurais dû ressentir de la peur, de la crainte où quelque chose de semblable, je ne ressentais que… le calme. De la sérénité. Je défis le collier que je portais depuis tant d’années et me baissai à ses pattes, le lui accrochant. Juste en guise de remerciement.

***

Que dire sur la suite ? J’appris ce qu’il y avait à savoir ici. J’appris la magie à ma fille. Je l’éduquai comme je le pu, puis elle grandit, et… et elle quitta le nid. Seul, et parce que l’ennui arrive rapidement… je dus sérieusement me trouver une activité. Quelque chose qui chasse les cauchemars et éreinte assez le corps pour que l’on tombe dans le lit, épuisé et heureux du travail accomplis.

Cette activité prit la forme de la construction, de la création. Je fus approché par Maryssa et quelques autres personnes afin de créer quelque chose. Parait-il qu'ils connaissaient ma "force" et mon don pour la création - qui jusqu'ici c'était réduit à tellement peu de chose que je n'avais jamais jugé bon de le mentionner - et oui, j'appris avec eux, mettant à leur service, mon énergie. Je ne l'avais pas désiré, mais la conscience que Annah risquait quelque chose à cause d'eux me révulsait. Alors j'ai obtempéré et aidé à concevoir et créer le plan tertiaire. Je détestai avec force ce travail et tout ce qui pu naître de mon esprit fut malade et mauvais. Noir et tranchant. Je suppose que les autres avaient la même vision, vu ce que ça a donné.





Dernière édition par Lokes Eirhn le Lun 24 Mar - 16:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lokes Eirhn   Lokes Eirhn EmptyLun 24 Mar - 9:42

Désolé du double post, juste pour vous prévenir que la fiche est enfin terminée.
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Emeril Celeas



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MessageSujet: Re: Lokes Eirhn   Lokes Eirhn EmptyLun 24 Mar - 19:15

Je reviens enfin vers toi (enfin ! mdr), et donc nous n'avons plus grand chose à dire, l'histoire est ok, le métier et tout, ok aussi ^^ Personnage intéressant, hâte de voir ce que tu bâtiras avec ton don !
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